Textes d’enfants et anecdotes.
mercredi 21 mai 2008
par Gilbert Giraud

 

Textes d’enfants et anecdotes.

 Anne-Lorelise, mardi soir :
" A Orpierre, c’est un peu bizzare : des fois, il fait beau et d’autres fois, il pleut. Les falaises sont hautes et difficiles à grimper mais Dylan a réussi à aller jusqu’en haut. La nuit il fait froid, surtout si l’on doit aller aux toilettes "
Après son texte, Anne Lorélise a fait le dessin d’un manchot (pour le froid), un soleil et la pluie.

  

Assiya, mercredi matin :
" Bonjour d’Orpierre. On s’amuse beaucoup, les tentes sont bien grandes et on va grimper tous les jours. C’est très haut et ça fait peur mais il ne peut rien nous arriver. Le chemin pour aller à la falaise est un peu long : je suis tombée mais rien de grave.On fait à manger, on met la table, on fait la vaisselle et on range tout. Le soir, il y a veillée. Bref ! on s’amuse trop bien ".

La tente de la toile (et la toile de la tente) :
Elles ont eu peur, elles ont tremblé, transpiré, hurlé. Nelly et Sandrine sont dans la même tente et elles ont toutes les 2 la même arachnophobie, la peur des araignées. En montagne, près d’une rivière, on trouve évidemment des araignées

  

qui ne sont pas dangereuses mais qui impressionnent ceux (et celles) qui ont la frousse. Mais en plus, ces petites bestioles sont vicieuses et elles reconnaissent à coup sûr les personnes effrayées. Quand elles ont appris que les 2 maîtresses en faisaient partie, elles ont décidé d’aller les provoquer, comme ça, pour rire. Mais la Nelly et la Sandrine n’ont pas goûté la plaisanterie : mardi soir, première attaque dans la tente et nos deux maîtresses en furie. Elles se demandent encore comment elles ont réussi à faire sortir l’intuse. Mais le lendemain matin, stupeur !! Nelly en voit une autre ... dans son sac ! Elle a pris ses jambes à son cou et ses bras aux genoux, elle a couru, elle a crié. L’araignée, fière de son petit tour, est repartie pour tout raconter à ses cousines.

Le geai : (gentil-méchant).
Le geai des chênes (Garrulus glandarius) est un passereau de la famille des corvidés. C’est un oiseau un peu plus gros qu’un merle mais plus petit qu’un pigeon. Il a de très belles couleurs et la réputation d’être un pilleur de nids : il attaque les autres nids pour manger les oeufs.

 

Un petit geai, sur son arbre perché
Regardait bien le car qui se garait.
Ah ! se dit-il, on est au mois de mai
Et ils arrivent les petits vaudais...
 

Chaque année, il revient à Orpierre et il surveille le camping : il sait bien qu’au printemps, des classes viennent en séjour et pour lui c’est la belle époque, la bonne affaire. Il grimpe sur les arbres, il observe, il épie. Rien ne lui échappe : il analyse les horaires des repas, il calcule les habitudes des enfants et il prépare son plan de bataille... Il n’est pas méchant mais il est chapardeur : chaque fois qu’il peut grapiller un morceau de pain, un biscuit il ne se gêne pas, il fonce . Il plonge de sa branche, il vole à tire d’ailes et il fond sur sa proie. Scénario au point ! Parfois les gosses ne sont pas loin et certains ont un peu peur : ils croient que le geai fonce sur eux pour les attaquer. Mais non ! C’est vrai que Sarra a eu les cheveux frôlés par l’oiseau mais rien de méchant ni d’agressif.
D’ailleurs, ce geai connaît la combine et il sait se montrer affectueux et sociable. Mardi midi, il est venu près de la tente du repas pour inspecter les plats. Bernard, le moniteur a mis du pain dans sa main et a tendu son bras bien devant lui : le geai a compris l’offre et il est venu se poser sur le poignet pour picorer la boulette . Tout le monde a bien rigolé.
Ce petit oiseau a donc des bons côtés et un peu des moins bons... Comme nous tous !
(un détail : quand vous entendez quelqu’un appeler le directeur, ne croyez pas que ça s’écrit "Geai-Geai" !).

 

 

 

 

 

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