"Les événements"...
vendredi 22 février 2008
par Gilbert Giraud

 

"Les événements"...

Un petit retour en arrière :
En 1990, la commune est secouée par ce que l’on a nommé "les événements de Vaulx" : centre commercial détruit par le feu, échauffourées avec les forces de l’ordre, plusieurs soirées de rodéos et de voitures brûlées. Une semaine durement vécue par la population, en particulier au Mas du Taureau (où s’était produit la mort d’un jeune du quartier, poursuivi par la police - ce qui avait entraîné la révolte d’une bonne partie de la jeunesse).

    
Dans ces moments-là, la ville était sous le choc et les médias se pressaient pour obtenir des scoops, des clichés, des interviews... Les articles envahissaient les journaux, les revues et les émissions de télé rivalisaient sur les ondes. Les banlieues, les sauvages, les barbares, l’intégration, l’échec des municipalités.... tout était prétexte à des titres et des reportages racôleurs.
Vaulx-en-Velin était la cible où l’on tirait à boulets rouges avec la volonté sous-entendue d’en faire une ville symbole de tous les malaises sociaux, le modèle des banlieues-ghettos, le siège de la désepérance et de la misère, le creuset des délinquances et la source de tous les maux de la société.

   
Les vaudais n’étaient pas d’accord avec l’exploitation outrancière des faits : ils ne se reconnaissaient pas dans ces descriptions misérabilistes et injurieuses de leur ville.
Durant ce mois de crise, essayez d’imaginer le bureau de Monsieur le Maire : appels téléphoniques incessants, fax, portables... Effervescence, agitation, anxiété, angoisse. Et Mr Charrier, au centre de tout et au milieu de tous.
Dans ces moments-là, la tension est extrème, les risques sont majeurs et chaque mot doit être pesé autant que chaque action doit être réfléchie. Bien sûr, le Maire est monté au créneau : il est allé dans les quartiers, il a rencontré les habitants, il les a rassurés, il en a calmé certains mais également il a su préserver l’unité de la commune.
Devant la presse, face aux télévisions, il a tenu le discours de l’apaisement, du retour au calme mais il a su aussi faire passer l’idée que Vaulx-en-Velin était une ville riche de ses différences et pleine de potentialités économiques, sociales, culturelles et humaines.
Evidemment, Maurice Charrier n’a pas lutté tout seul sur le Pont d’Arcole (le Cusset d’antan) et chaque vaudais s’est bien senti impliqué dans la bataille de l’image de sa commune trop facilement caricaturée et trop injustement déformée.
Aux côtés du Maire, toutes les associations (sportives, sociales, culturelles..), les militants politiques, les travailleurs sociaux, les acteurs économiques et les habitants, tous unis pour défendre leur ville contre les attaques injustifiées des médias et pour retrouver au plus vite une ville apaisée.

à suivre....... après les élections.....

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