Au Moyen-Age...
mardi 18 décembre 2007
par Gilbert Giraud


  

 Au Moyen Age 

    

Au moyen âge, l’enseignement est fait uniquement par des religieux : prêtres, abbés, moines. Les élèves vont à l’école comme ils vont à l’église, les mots qu’ils apprennent sont ceux de la messe. On commence à lire sans connaître l’alphabet, sur des textes sacrés : le latin est lu et la langue française a peu de valeur puisque chaque région avait sa propre langue, son patois (le breton, le provençal..). Etre élève à cette époque signifiait principalement l’apprentissage de la religion.

 L’époque de Charlemagne

     

Le Charlemagne de Albrecht Dürer Charlemagne et son fils Louis le Pieux

Charlemagne était très curieux de tout savoir : il crée l’ école du Palais dans laquelle il invite de grands professeurs. A l’enseignement des textes sacrés, il ajoute le calcul et l’astronomie.

Les écoles de paroisse sont très pauvres. Les élèves écrivent par terre (sur de la pierre)avec un morceau de charbon. Les livres n’existent pas. A cette époque, beaucoup de gens ne savent ni lire ni écrire.

Quand on en a besoin, on va voir un écrivain public dont c’est le métier de lire et d’écrire pour les autres.

France Gall, dans une de ses chansons historiques, disait "qui a eu cette idée folle, un jour d’inventer l’école ? c’est...c’est sacré Charlemagne !" . On peut presque le dire car avec Charlemagne commence à venir l’idée d’une école pour tous : il faudra encore attendre un peu...

Charlemagne

Charlemagne

Charles Ier dit Charles le Grand (en latin Carolus Magnus, en français Charlemagne, en allemand Karl der Große) est vraisemblablement né le 2 avril 742, sans certitude quant au lieu (voir ci-dessous en Date et lieu de naissance). Il est mort à Aix-la-Chapelle (Aachen, en Allemagne), le 28 janvier 814[1].

Il fut roi des Francs (768-814), devint par conquête roi des Lombards (774-814), et fut couronné empereur d’Occident par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité prestigieuse disparue depuis l’an 476.

Monarque guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes successives, en particulier par la lente mais violente soumission des Saxons païens (772-804). Souverain réformateur, soucieux d’orthodoxie religieuse et de culture, il protégea les arts et les lettres, et initia dans son vaste empire le brillant mouvement ultérieurement qualifié de renaissance carolingienne.

Son œuvre politique immédiate ne lui survécut pas longtemps. L’empire fut partagé entre ses trois petits-fils dès le traité de Verdun en 843. Le morcellement féodal des siècles suivants, puis la division de l’Europe en États-Nations rivaux condamnèrent à l’impuissance ceux qui tentèrent explicitement de restaurer l’empire universel de Charlemagne, en particulier les souverains du Saint-Empire romain germanique, de Otton Ier en 952 à Charles Quint au XVIe siècle, ou encore Napoléon Ier, hanté par l’exemple du plus éminent des Carolingiens.

Pourtant, Charlemagne peut être considéré comme le « Père de l’Europe » avant l’heure. Il a assuré le regroupement d’une partie notable de l’Europe occidentale, et posé les principes de gouvernement dont ont hérité les grands États européens.

  Sacre de Charlemagne. Chroniques de Jean Fouquet La guerre entre Charlemagne et les Saxons

 Charlemagne, entouré des ses principaux officiers, reçoit Alcuin qui lui présente des manuscrits, ouvrage de ses moines. 

 

   

 

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