Béni-Yenni et le Djurdjura.
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Localisation Kabylie. |
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Administration | |||||
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Statut politique | Région d’Algérie | ||||
Capitale | Tizi Ouzou (culturelle) Béjaïa (économique) |
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Gouvernement - Président Premier ministre |
Abdelaziz Bouteflika Abdelaziz Belkhadem |
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Géographie | |||||
Superficie | 45 000 km² | ||||
Démographie | |||||
Population (2008) | environ 7 000 000 hab. | ||||
Densité | 200 hab./km² | ||||
Langues | Kabyle, algérien, français | ||||
Économie | |||||
Monnaie | Dinar algérien | ||||
Autres | |||||
Fuseau horaire | UTC +0 | ||||
Domaine internet | .dz | ||||
Indicatif téléphonique | 213 | ||||
Hymne | Debout fils d’Amazigh ! |
La Kabylie est une région montagneuse du nord de l’Algérie entourée par la mer et par des plaines.
Ses habitants l’appellent Tamurt n Leqbayel (« La terre des Kabyles »). Le pays des montagnes représente le Djurdjura occidental que les anciens appelaient Aït Wadda (« Ceux d’en-bas ») et le Djurdjura oriental qu’ils appelaient Aït Oufella (« Ceux d’en-haut »).
La Kabylie possède une côte qui s’étend sur plusieurs centaines de kilomètres. Elle fait partie de l’Atlas et se situe donc en bordure de la Méditerranée qui lui fournit ce que l’on appelle « la corniche kabyle », située entre Béjaïa et Jijel, dans ce qui était appelé durant la période coloniale la « Petite Kabylie ». Pour l’historien Ibn Khaldoun, elle représente la portion du territoire qui s’appelait la province de Béjaïa ; ce que les anciens kabyles appelaient Tamawya taqbaylit (ou Tamawya), « fédération kabyle ».
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Géographie :
La Kabylie couvre plusieurs circonscriptions ou wilayas de l’Algérie : Tizi Ouzou et Béjaïa (Bgayet, anciennement Bougie), la majeure partie de Bouira (Tubirets) et Bordj Bou Arreridj, et une partie des wilayas de Sétif, Boumerdes, Jijel. Suite à l’insurrection de 1871, la France coloniale décida de diviser cette province en deux : la Grande et la Petite Kabylie, également appelées Haute et Basse Kabylie.
Ces deux Kabylies faisaient partie de l’ancien département d’Alger pour la Grande et du département de Constantine pour la Petite Kabylie. Béjaïa, l’antique Saldae, capitale de la petite Kabylie, est décrite par des historiens tels que Charles-André Julien ou Ibn Khaldoun. Les Kabyles l’appellent « Bgayet n Lejdud » (« Bougie des Ancêtres »). Tizi-Ouzou, la capitale de la Grande appelé autrefois « le village », existe depuis l’époque coloniale.
La Grande ou Haute Kabylie, va de Thenia jusqu’à Tigzirt. Elle représentait le territoire situé au nord du Djurdjura. Une petite portion de l’ancienne province de Bougie, la Petite ou Basse Kabylie, s’étendait de Bouira en englobant le Djurdjura oriental, l’Akfadou jusqu’à Bougie et s’étendait d’ouest en est, et de la Méditerranée en passant par la vallée de la Soummam du nord au sud, soit plus de 500 km. Elle comprenait ainsi les confédérations des Bibans et celle des Babors jusqu’a Collo.
Trois grands massifs montagneux occupent la plus grande partie de la région :
La population de Kabylie est estimée à plus de 5 millions. La région est donc très densément peuplée, et le taux dépasse souvent les 250 hab./km2. Un nombre important de Kabyles vit dans le reste du pays (notamment à Alger où ils représentent plus de la moitié de la population) et à l’étranger (France et Europe et au Canada Les Kabyles sont un peuple berbère, et parlent le kabyle (taqbaylit), une variante du berbère (tamazight). Ils représentent le deuxième groupe berbérophone après les Chleuhs du Maroc.
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