Connaître Jean VILAR
vendredi 23 février 2007
par Gilbert Giraud

Notre école porte le nom de Jean Vilar mais on ne sait pas obligatoirement qui est ce personnage :

Jean VILAR (Louis, Côme)
fils de Etienne Vilar et de Catherine Vilar née Biron.

 

Jean Vilar

Né le 12 mars 1912 à Sète et mort le 28 mai 1971, Jean Vilar est acteur, metteur en scène, directeur de théâtre, créateur du Festival d’Avignon.
Biographie (sa vie, son oeuvre) :

Théâtre

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Jean Vilar quitte sa ville natale et « monte » à Paris en 1932 pour préparer une licence de lettres. Il suit par ailleurs les cours de philosophie d’Alain et l’enseignement théâtral de Charles Dullin.

Il apparaît pour la première fois sur scène en 1935 dans la figuration du Faiseur de Balzac au Théâtre de l’Atelier.

En 1940, il rejoint le théâtre ambulant La Roulotte d’André Clavé, qu’il codirige, et participe aux tournées de Jeune France. Puis, il fonde sa propre compagnie, la Compagnie des Sept, en 1943. Cette création intervient l’année qui suit le montage de sa première pièce, La Danse de mort de Strindberg.

Il s’impose au public et à la critique comme un véritable acteur et metteur en scène en 1945 grâce au Meurtre dans la cathédrale de T.S. Eliot, créé au Théâtre du Vieux-Colombier.

Il organise du 4 au 10 septembre 1947 dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes « la semaine d’art dramatique en Avignon ». Le Festival d’Avignon est né. Il va le diriger jusqu’à sa mort en 1971.

Il est nommé à la tête du Théâtre National Populaire (TNP) en 1951. Il cherche à rendre le théâtre accessible au plus grand nombre notamment en abaissant le prix des places.

   

Cette quête se conclut par une forme de politisation à partir de 1961 : les pièces proposées ne cessent de traiter du fascisme en pleine guerre d’Algérie.

Son activité d’acteur ne doit pas être oubliée. Il avait une présence en scène extraordinaire qui lui permettait par exemple de dire le long monologue de Théramène dans Phèdre de Jean Racine, seul, debout et presque sans bouger sur l’immense scène du Palais de Chaillot - et l’émotion passait.

Le mandat de Jean Vilar à la tête du TNP s’achève en 1963. Il se consacre dès lors entièrement au festival qu’il a créé. Celui-ci se développe et s’institutionnalise au point que le directeur devient la cible d’importantes critiques. Il est dénoncé en 1968 comme un deuxième Salazar.

  

Sa proposition d’accorder 1% du budget de l’État à la culture formulée à la fin des années 1970 est restée célèbre.

Pour les décors et costumes de ses créations Jean Vilar aura fait appel à la plupart des grands peintres de sa génération, de Gischia à Manessier, de Prassinos à Singier.

Il est enterré au cimetière marin de Sète.

Le travail de Jean Vilar et la totalité des 3000 manifestations programmées au Festival d’Avignon depuis ses débuts en 1947 sont accessibles à la Maison Jean Vilar (bibliothèque, vidéothèque, expositions, base de données...)

 

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