En salle informatique, pendant l’étude du mardi soir, nous avons cherché un jeu amusant que l’on pourrait conseiller aux élèves du cycle 3.
D’après nos recheches, il me semble que le meilleur jeu est " MA BIMBO ". C’est un site pour filles : il faut relever les défis ( nourrir, habiller, jouer,rempllir les objectifs de notre personnage...). Vous verrez on s’amuse beaucoup, on gagne des bimbos d’or et des bimbos attitude.
Pour arriver sur le site,vous pouvez cliquer sur http://www.ma-bimbo.com/
A vos claviers !
Notre maîtresse est en stage du 3 mars au 21 mars pour une formation en histoire/géographie et anglais et elle participera à un projet "arts plastiques ".
Monsieur Dallery est notre remplaçant pendant le stage de notre maîtresse. Il est impressionnant mais gentil.
Melia Benyoub
Je m’appelle Randa. J’ai 12 ans et j’ai 5 soeurs, 1 frère et aussi ma mère et mon père. Je travaille à l’école Jean Vilar. A bientôt...
Vous savez que nous devons nous préoccuper de tout ce qui concerne la survie de la planète, l’écologie et le développement durable pour que nos enfants puissent espérer vivre dans un monde plus sain et moins dangereux . Notre école essaie de sensibiliser les gamins à cette démarche d’avenir et d’espoir : pour commencer , nous vous proposons de récupérer vos piles usagées, les stocker et les faire parvenir à un centre de recyclage des déchets. C’est un petit geste mais c’est un début...Merci de votre participation à cette action de prévention .
( avant de nous décider on a beaucoup hésité entre les piles ou les faces..).
le certificat d’études primaires,
"le certif".
Le certificat d’études primaires (CEP) était un diplôme sanctionnant la fin de l’enseignement primaire en France et attestant ainsi l’acquisition des connaissances de base (écriture, lecture, calcul, histoire-géographie, sciences appliquées).
Il a été officiellement supprimé en 1989.
L’intitulé officiel du CEP était Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE), communément appelé certificat d’études ou même le « certif’ ».
C’est le 20 août 1866 que sous l’impulsion de Victor Duruy, une circulaire met en place un certificat d’études primaires.
En 1882, le Certificat d’études primaires est institué par la loi Jules Ferry du 28 mars 1882. Par cette loi, l’instruction primaire devient obligatoire de 6 à 13 ans. L’article 6 précise :
C’est ainsi que pendant longtemps, pour la majorité des lauréats, il marque la fin de la scolarité obligatoire et l’entrée dans la vie active. Le certificat d’études primaires sanctionnait une scolarité primaire plus longue que celle d’aujourd’hui (2006). Il couronnait un cursus de sept ans : après les deux années de cours moyen, il y avait encore deux années de Classe de fin d’études primaires, suivies par des élèves qui n’étaient pas entrés en enseignement secondaire.
En 1936, la loi Jean Zay prolonge la scolarité obligatoire jusqu’à 14 ans. En 1946, le certificat d’études primaires ne s’adresse qu’à des élèves n’étant pas rentrés au collège.
La réforme de 1959 du ministre de l’Éducation nationale, Jean Berthoin, prolonge la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans. Les classes de fin d’études primaires disparaissent peu à peu, avec l’allongement de la scolarité obligatoire, puis la mise en place du collège unique en 1975.
En 1972, le certificat d’études primaires ne s’adresse plus qu’aux adultes et en 1988, ils sont moins d’une centaine de candidats. Cette très importante diminution est dû au fait que le certificat d’études était le premier niveau de diplôme exigé pour pouvoir être titularisé dans la fonction publique. Mais à partir de 1983, les personnes qui ne sont plus soumises à l’obligation scolaire (âgées de 16 ans et plus), sans diplôme et sans qualification professionnelle reconnue, peuvent présenter le Certificat de formation générale (CFG), son obtention donne l’équivalence du CEP.
Et le 28 août 1989, par le décret n° 89-607, le certificat d’études primaires est supprimé. Ainsi, le certificat d’études primaires a existé pendant plus de cent ans.
Taux d’accession au diplôme :
Conçu par Jules Ferry pour sanctionner la fin des études primaires, il était initialement prévu qu’une grande majorité d’élèves arrêtant leurs études pourrait obtenir ce diplôme. Dès sa création, la réalité n’a pas correspondu à cet idéal. Le certificat d’études primaires se révèle un examen réservé à une élite. La barre fatidique éliminatoire de cinq fautes en dictée en est une cause principale. C’est ainsi qu’en 1890, Léon Bourgeois demande en vain que soit revu le caractère éliminatoire de l’orthographe lors de l’examen. Un autre facteur conduisant au faible taux d’accès est la sélection organisée par les instituteurs et institutrices, mettant un point d’honneur à ne présenter au certificat d’études que les élèves ayant une forte chance de réussir.
Jusqu’en 1900, la proportion d’élèves sortant de l’école primaire avec le certificat d’études est d’environ 25 à 30 %. Cette proportion monte jusqu’à 35 % vers 1920 et atteint 50 % à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Par la suite, l’analyse des chiffres est plus difficile, car une proportion non négligeable d’élèves quittent l’école primaire pour poursuivre des études au collège et ne se présentent plus à l’examen du certificat d’études. Les fils d’artisans et de commerçants s’en sortent souvent mieux que les fils d’ouvriers ou les fils de pères sans qualification (environ 10 points d’écart dans les taux d’accès au diplôme). La proportion de garçons présentés au certificat d’études est supérieure à celle des filles qui s’en sortent en revanche souvent mieux.
Après la Seconde Guerre mondiale, le changement progressif des mentalités, un accès plus important au collège, modifient le profil des élèves obtenant le certificat d’études. L’examen se démocratise, il s’adresse des élèves plus âgés qui n’auraient probablement pas été présentés trente ans plus tôt.
En 1867, l’examen comporte trois épreuves écrites (orthographe, style, calcul) et cinq épreuves orales (lecture, histoire sainte, grammaire, calcul au tableau, système métrique). L’écriture est évaluée sur le texte de la dictée. L’examen est obtenu si le candidat obtient la moyenne à l’ensemble des épreuves et s’il n’a pas fait plus de dix fautes à la dictée.
En 1897, l’examen comporte trois épreuves écrites (dictée, calcul, rédaction portant sur la morale, l’histoire-géographie ou les sciences), une épreuve de couture pour les filles, une épreuve de dessin ou d’agriculture pour les garçons, des épreuves orales (lecture-récitation, histoire-géographie). L’examen est obtenu si le candidat obtient la moyenne aux épreuves écrites et la moyenne à l’ensemble des épreuves. Le zéro est éliminatoire. L’écriture est évaluée sur le texte de la dictée.
Vers les années 1950, l’examen se passe en une journée et comprend
Pour être reçu, il faut n’avoir eu zéro ni en orthographe, ni en calcul, avoir obtenu la moyenne à l’ensemble rédaction-orthographe-calcul-sciences, avoir obtenu la moyenne à l’ensemble des épreuves.
En 1995, une évaluation entre des copies d’élèves du certificat d’études de 1925 et des élèves de même niveau scolaire de 1995 à qui on a fait passer les mêmes épreuves, montre que les élèves de 1995 sont globalement moins performants en orthographe et en calcul et ont des compétences équivalentes voire meilleures en rédaction (cette affirmation est remise en cause par de nombreuses personnes, notamment Michel Delord qui avance des éléments argumentés sur les travaux de la DEP de 1996). Les conclusions de cette étude soulèvent de nombreuses questions : le niveau des élèves a-t-il baissé entre ces deux dates ? Quelle est la part du bachotage dans les compétences des élèves de 1925 ?
Exemples d’épreuves du "certif" en 1920 : énoncés de problèmes .(vous pouvez vous amuser à les résoudre).
a) On fait un mélange de 84 litres de vin avec 16 litres d’eau. a’’’) Quel est le tiers et demi de 25 ? * b). Un sac de monnaie pèse 389, 5 g. Il comprend le plus grand nombre b’). Un champ de 2, 50 ha produit 23 hl de blé par ha. Combien peut-on faire b’’). Un père a 28 ans, son fils a trois ans. Dans combien de temps l’âge du Question éliminatoire (en calcul-problèmes ) : L’épicier Bertrand a commandé 28 cartons de 6 bouteilles de Château Therry Par prudence, les résultats ne seront pas donnés pour l’instant mais vous |