La relance concerne l’ensemble des établissements de l’éducation prioritaire, qui ont vocation à engager progressivement les mêmes mesures.
A la rentrée 2006, l’action est ciblée sur 249 réseaux "ambition réussite" où les élèves rencontrent les plus grandes difficultés. La carte de l’éducation prioritaire est réorganisée notamment à partir de critères objectifs arrêtés au plan national. Elle conduit à un renforcement des moyens sur ces réseaux.
L’unité de référence du réseau est un collège dans la relation pédagogique qu’il crée avec les écoles élémentaires et maternelles d’où proviennent les élèves qu’il accueille.
Des comités exécutifs composés du principal de collège, du principal-adjoint et de tous les directeurs d’école sont chargés du pilotage local du réseau, en référence à un projet pédagogique fort, né d’un diagnostic partagé et faisant l’objet d’une contractualisation avec les autorités académiques. L’IEN de circonscription peut faire partie du comité exécutif. Le projet peut prévoir des expérimentations, notamment concernant l’organisation de la journée ou de la semaine. Il est évalué régulièrement.
Pour assurer la mise en œuvre progressive de ces mesures, les équipes des établissements en éducation prioritaire bénéficient d’un accompagnement renforcé, notamment par les corps d’inspection et les dispositifs académiques de formation et d’innovation.
1000 professeurs supplémentaires et 3000 assistants pédagogiques se destinant aux métiers de l’enseignement viennent renforcer les équipes des réseaux "ambition réussite". Ces établissements se verront par ailleurs dotés d’un principal-adjoint et d’une infirmière à la rentrée 2006.
Dans les dix académies qui regroupent le plus grand nombre d’établissements scolaires en éducation prioritaire, une mission d’animation est confiée à un inspecteur d’académie-inspecteur pédagogique régional.
Les demandes de formation continue des établissements scolaires de l’éducation prioritaire sont inscrites en priorité dans les plans académiques et leurs volets départementaux de formation.
Un délégué national assure, auprès du directeur de l’Enseignement scolaire, le pilotage et l’animation de la politique de l’éducation prioritaire ainsi que les nécessaires concertations avec les autres départements ministériels et les acteurs locaux